Lorsque vous rentrez à l’hôpital, quelles sont les inquiétudes que vous avez ? Peut-être celle liées à votre maladie.
Une fois que vous êtes rassurés et soulagés, quelles vont-être vos préoccupations premières ?
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Si vous ne pouvez pas marcher, vous allez vous demander comment vous allez faire pour aller aux toilettes.
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Si vous ne pouvez pas vous servir de vos bras, vous allez vous demander comment vous allez faire pour manger ?
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Si vous ne pouvez pas bouger entièrement, vous allez vous demander comment vous allez faire pour vous laver ?
Lorsque vous sortez de l’hôpital, vous vous rappelez de tout, du médecin, des traitements, des piqures, de la douleur, de la peur, des insomnies, mais vous vous rappelez aussi de ça :
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De ce sourire qui est venu vous apportez votre premier repas après votre réveil du bloc opératoire.
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De ce jeune homme qui vous a aidé à manger.
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De cette dame douce qui vous a permis de faire pipi et de ne pas vous sentir humilié.
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De cet homme rigolo qui vous à aider à manger quand vos bras étaient hors service.
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De cette jeune fille qui vous a longuement parlé la nuit où vous n’arriviez pas à dormir.
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De cette femme qui vous a aidé à vous laver et vous a permis de vous sentir propre et présentable.
Vous vous rappellerez de ces visages, de ces hommes et de ces femmes, qui vous ont permis de rester digne, humain, pendant la maladie. Vos souvenirs se porteront avec émotions vers celles et ceux qui vous ont regardé comme une personne entière et non comme un problème médical.
Ces hommes et femmes sont les garants de ce qu’un homme a besoin en premier pour se sentir vivant et considéré. Ces personnes vous apportent la dignité que l’hôpital et la condition de patient vous enlève.
Ces hommes et ces femmes, ce sont les aides-soignants.
Aujourd’hui, c’est la journée internationale des aides-soignants. Leur travail a une fonction noble, celle de permettre à un être de se sentir encore humain.